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DANS MA CUISINE... (et ailleurs !)

24 février 2018

Bonjour et bienvenue, ce blog n'est plus

Bonjour et bienvenue,

ce blog n'est plus maintenu, mais je le laisse accessible pour accès aux recettes.

A présent naturopathe à Lyon, vous pouvez me retrouver sur mon site ici. Belle journée à vous !

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21 janvier 2016

Pâtisserie de l'Ourson qui boit, Lyon

En grande fan de matcha, l'article de Clélia sur la galette au matcha de la pâtisserie de l'Ourson qui boit m'avait bien fait saliver. Malheureusement, le temps que je me décide à m'y rendre, ils ne faisaient plus de galettes. Du coup, histoire de ne pas être venue pour rien, j'ai choisi quelques gourmandises parmi leurs créations.

La décoration soignée et la jolie sélection d'entremets raffinés de cette toute petite pâtisserie m'ont bien plu au premier coup d'oeil. Mais si l'esthétique est importante, l'essentiel pour moi est le goût !

Alors, est-ce que cette pâtisserie vaut la visite ?

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Tartelette miso et amande

Quand la vendeuse m'a dit que cette tartelette était au miso, la gourmande curieuse en moi a immédiatement voulu tester cette étrange création !
Et puis en fait, au goût, rien de très exotique ou surprenant. A vrai dire, si on ne me l'avais pas décrite avant, je crois que je n'aurais pas senti la présence de miso. En dehors de ça, c'est une bonne petite tartelette aux saveurs d'amande et de caramel. La pâte sucrée était parfaitement cuite et encore bien croustillante. Bref, bonne entrée en matière !

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Tartelette crème d'amande matcha et ... haricots azuki ? (pardon, j'ai un doute sur le deuxième ingrédient)

Là, en revanche, on est sur quelque chose d'assez surprenant. Très très peu sucré, ce dessert est totalement dominé par le côté presque "herbeux" du matcha. La première bouchée m'a déstabilisée, mais une fois habituée au goût j'ai bien aimé. A réserver aux vrais amateurs de matcha !
Je ne suis personnellement pas sûre d'en racheter : j'apprécie les pâtissiers qui désucrent un peu les desserts, mais là j'aurais tout de même préféré plus sucré, ou alors que le goût du thé vert soit contrebalancé par autre chose d'acidulé et un peu sucré, type framboise par exemple.

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Chou crème pâtissière matcha

De même que la tartelette ci-dessus, ce chou est très peu sucré avec une saveur de matcha vraiment puissante. En revanche, je ne saurais pas dire pourquoi mais ça m'a moins embêtée dans la crème pâtissière du chou que dans la crème d'amande de la tarte. Ce chou était bien réussi, bien cuit et régulier, facile à manger car la crème se tenait bien, et avec un joli craquelin. J'aurais tout de même préféré qu'il soit un peu plus sucré, et j'aurais personnellement ajouté un peu de vanille pour donner de la douceur au matcha, mais j'en rachèterai tout de même volontiers !

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Tartelette façon Mont-Blanc

Mon dessert préféré des 4, autant au niveau esthétique que gustatif, mais dès qu'il y a des marrons dans une pâtisserie je ne suis pas objective !
Enfin, ce n'est pas tout à fait vrai, des mont-blanc j'en ai goûté plein, et entre les trop sucré, les trop lourds, ceux dans lesquels tu sens à peine la châtaigne, j'ai finalement souvent été déçue... Celui-ci est à la fois fin, léger et plein de saveurs. De plus, la présence de framboise lui ajoute une note de fraîcheur bienvenue. Bref, rien à redire, je recommande !

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J
'aime beaucoup leur logo !

La conclusion de cette dégustation ? Oui, selon moi cette pâtisserie vaut la visite !
Les créations y sont originales, mêlant avec talent la finesse de la pâtisserie française aux saveurs des ingrédients japonais. Je ne pourrais pas dire pour autant que j'ai eu un gros coup de coeur pour cette adresse, mais ils ont le mérite de proposer quelque chose de très différent de ce qu'on peut trouver à Lyon, et on sent qu'il y a vraiment un travail et une recherche de qualité, qui se ressent dans les "détails" (cuisson, finitions). J'y retournerai volontiers pour goûter d'autres choses !
De plus, les prix sont raisonnables (3,50€ la tartelette, 3€ le chou) et l'accueil sympathique.
Bref, je vous recommande d'aller découvrir ce lieu !

Pâtisserie l'Ourson qui boit
2 rue Roger Violi
69001 LYON

10 janvier 2016

Un Noël Vegan, la suite ! (oui, je suis en retard)

Je vous en parlais dans mon dernier article : cette année avec mon petit frère vegan nous avons fait ensemble un menu de Noël pour essayer de faire découvrir à notre famille une autre façon de manger, mais aussi une autre façon de consommer et de voir les choses.

Je vous ai déjà montré ce que nous avions préparé pour le réveillon, voici maintenant le déjeuner du 25 décembre.

-APÉRO-

Houmous (excellent, mais je n'ai pas de photo, et pour les proportions je fais au goût)

Petits toasts avec caviar végétal et "crème fraîche" de cajou et citron (un délice ! et un goût marin assez bluffant / recette du blog d'Anna et Olivia à laquelle j'ai ajouté un peu de tartare d'algues pour que ça fasse encore plus produit de la mer)

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-ENTRÉE-

Terrine aux champignons (inspiration foie gras) (recette de mon frère, gardée secrète pour son futur restaurant ;-) )

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-PLAT PRINCIPAL-

Tatin de potimarrons et champignons variés, pâte à la farine de châtaigne (recette inventée par mon frère)

Purée de panais

Sauté de champignons, oignons et pommes de terre

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-DESSERT-

Bûche mousse vanille aux pommes caramélisées, craquant aux noix, génoise façon pain d'épices (Satisfaite par cette première tentative de pâtisserie vegan, car fraîche, légère et savoureuse... en revanche qu'est-ce qu'elle était moche ! J'ai oublié ma gouttière à bûche chez moi donc je les ai faites dans un moule à cake, je n'avais pas mis assez d'agar agar donc elles se sont vite effondrées au découpage, je n'avais pas du tout réfléchi à la déco en avance, donc j'ai improvisé à la dernière minute avec ce que je pouvais... ce jour là j'ai senti que mon ancien métier était loin derrière moi !
/ recette quand j'aurai amélioré ce premier prototype)

Entremets façon charlotte au chocolat et spéculoos, coeur de pralin maison aux noix et noisettes (Tout simple, mais quel régal ! / Je vous mettrai la recette plus tard, car ce n'est pas spécifiquement un dessert de Noël)

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Alors, que pensez-vous de notre menu ? Vous a t'il donné envie ?

6 janvier 2016

Un Noël Vegan

Cette année, mon petit frère cuisinier et moi-même (ex-pâtissière) -avec l'aide de ma soeur et de mon autre frère pour la partie recherche d'idées-, avons cuisiné ensemble une bonne partie du menu de Noël pour en gros une trentaine de personnes (oui, on a une grande famille !).
Un repas de Noël pas comme les autres, puisque tout ce que nous avons réalisé était végétalien !

Bon, on a pas non pu réussi à faire renoncer nos grands parents à faire un foie gras maison et à servir un chapon en plat principal, ça aurait été un trop gros scandale, mais il y avait à côté de ça bien assez à manger pour se passer des plats en question.

Mais alors vous vous demandez peut-être...

Pourquoi un menu Vegan ?

Alors déjà, la première raison est toute bête : depuis cette année, mon petit frère est vegan. Du coup, fin novembre, je pensais Noël, je pensais repas de fête (je ne pense qu'à manger, sachez-le), je déprimais à l'avance à la pensée du sempiternel volaille aux marrons (j'aime pas), pommes de terre/haricots verts et bûche pas terrible, et c'est là que je me suis dit "Mais au fait, que va manger Pierre ?" (mon frère vegan, vous l'aurez compris).

Du coup, on a enfilé nos cottes de maille et nos haumes, on s'est mis en selle, et on a pourfendu le menu de Noël traditionnel !
Et en mêlant nos créativités, je trouve qu'on est arrivé à quelque chose de pas trop mal pour une première fois, ma foi :)

Moi-même pas vegan, j'avais quand même plein de raisons qui me motivaient :

-d'un point de vue écologique et santé, réduire sa consommation de produits animaux est une très bonne chose ! Personnellement, j'essaye de tendre vers le végétarisme au moins chez moi. Je n'achète jamais de viande, et n'en mange qu'au restaurant ou si mon copain en achète trop pour lui tout seul. Je remplace le lait, que je n'ai jamais aimé, par du lait de riz ou d'avoine, voire de soja. Je ne consomme quasi jamais de yaourts, et j'essaye de limiter mon addiction au fromage et au chocolat au lait.
- j'aime les défis, la créativité, et les alternatives en cuisine
- je voulais montrer à ma famille très française qu'on pouvait se régaler tout autant avec une pâtisserie plus légère et saine, et que les produits animaux n'étaient pas indispensables pour faire de bons desserts (et plats, mais ce n'était pas ma partie)
- je voulais que Pierre -et tous ceux que le menu habituel ne comble pas de plaisir, moi compris- ne soit pas condamné à ne manger qu'un peu de salade et de légumes

(pour en savoir un peu plus sur le véganisme, je vous recommande l'excellent blog d'Antigone XXI, et plus particulièrement sa série d'articles très intéressante "Pourquoi Vegan ?" partie 1 - 2 - 3 - 4 et 5)

Bon, OK, c'est bien beau tout ça, mais à part de la salade verte ;-) ...

Qu'est-ce qu'on a mangé ?

Hé bien, plein de bonnes choses !

Déjà, dans notre famille, nous suivons pour le réveillon du 24 la tradition des 13 desserts provençaux. Au lieu d'un repas classique, on dîne tôt et d'une simple soupe, avant que ceux qui vont à la "messe de minuit" y aillent. Puis quand ils sont revenus, on fait un goûter avec chocolat chaud, brioche maison, viennoiseries et gourmandises diverses qui suivent plus ou moins les 13 desserts traditionnels, le tout avant la distribution des cadeaux.

Cette année, un chocolat chaud vegan réalisé par mon frère a remplacé le chocolat chaud classique au lait de vache. Et pour l'accompagner, j'ai fait ça :

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Une très bonne brioche à base de lait de coco trouvée chez Rose & Cook mais façonnée chez moi en forme de brioche tête, parce que ça va plus vite et qu'il y avait du boulot !

J'ai fait 2 fois la recette. Une partie fut utilisée pour la grosse brioche, le reste pour des petits roulés, garnis d'une crème pâtissière vegan faite au pif (avec 250 mL de lait végétal, maïzena, un peu de sucre complet et arôme vanille).

Pour les roulés, c'est tout simple, on étale des rectangles de pâte à brioche sur une épaisseur de 5 mm environ, on les recouvre de crème pâtissière (étalée en couche relativement fine) en laissant une bande sans crème d'environ 3 cm de large sur un bord (dans la longueur) et on répartit sur la crème, au choix :
- des raisins
- des pépites de chocolat et des éclats de noisette torréfiés
- de la cannelle et du sucre
- ce que vous voulez :)

On roule doucement, en finissant par la bande sans crème sur laquelle on passe un pinceau humide pour que ça colle bien, et on appuie un peu pour bien souder. On met les boudins obtenus au congel pour environ 20/30 minutes, et ensuite on les coupe en tranches d'1 cm d'épaisseur qu'on dispose sur une plaque recouverte de papier sulfurisé en les espaçant suffisamment. On les badigeonne de lait de coco sucré pour qu'ils prennent une belle couleur dorée à la cuisson.

Hop, au four préchauffé à 180°C pour environ 10/15 minutes (surveiller), et plus qu'à se régaler !

 

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Sur la photo, vous pouvez aussi voir du sablé breton vegan et sans gluten, dont je n'ai pas la recette car il provient du boulot de mon frère, mais que j'ai servi avec une petite pâte à tartiner amande-lucuma qui a eu un succès fou !

la recette vient d'ici, et je vous la note parce que c'est tout bête :

Il suffit de mélanger 100 g de purée d'amandes blanche avec :
- 2 càs rases de lucuma
- 2 càc de sirop d'érable
- 1 pointe de couteau de cannelle
- 1 pincée de sel

Sur les sablés ou sur la brioche, c'était un délice, mais je suis sûre que c'est aussi très bon avec du bon pain !


Bon, je comptais vous mettre aussi le menu du déjeuner du 25 décembre, mais je me rends compte que cet article commence à être long.
La suite arrivera donc dans un autre billet, quel suspense !

 

 

4 janvier 2016

Voyage au Sri Lanka 2, Sigiriya

J'avais déjà mentionné Sigiriya dans mon billet sur les peurs, pour parler du vertige que j'avais ressenti en grimpant au sommet de ce rocher de 370m de haut. Capitale royale du Sri Lanka au Ve siècle, bien avant Pollanaruwa, ce lieu avait été choisi par le roi de l'époque -qui avait volé le pouvoir à son frère aîné avant d'exiler celui-ci en Inde- pour y construire son palais, car sa situation en hauteur le protégeait plus d'éventuelles attaques que la capitale précédente Anurâdhapura (autre site archéologique que j'aurais aimé avoir le temps de visiter lors de mon voyage).

Sigiriya est un lieu à part, où les vestiges archéologiques d'une cité en partie construite à même la roche se mêlent à une nature qui tout autour a repris ses droits. Exercice très difficile pour les trouillards et les acrophobes comme moi, grimper jusqu'au sommet vaut néanmoins sacrément la peine tant la vue à 360° qui s'offre alors à vous est une belle récompense !

Le jour où nous y sommes allés, la montée a commencé au soleil et avec une vue sur l'horizon dégagée, mais s'est terminée sous une pluie battante et avec un paysage rapidement recouvert par la brume. Je n'ai donc malheureusement pour vous pas de photos de la vue depuis le sommet, ni des vestiges du palais en lui-même, mais j'ai l'essentiel : le souvenir de ce moment magique où j'ai eu juste le temps en arrivant en haut d'apprécier le panorama, d'en prendre plein les yeux pendant que je me remettais de mon ascension, puis de voir la brume tout recouvrir peu à peu, avant de se mettre à tourner tout autour du sommet comme une fumée ensorcelée, entraînée par le vent impressionnant qu'il y avait ce jour-là... C'est indescriptible, et en photo ça n'aurait probablement rien donné mais c'était une magnifique expérience. Quelque part, je ne regrette pas que nous n'ayons pas fini la montée au soleil. Les conditions du moment ont créé un souvenir encore plus intense...

Je vous partage quelques clichés, pris tout au long de l'ascension, dans l'ordre :

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Au pied du rocher, les jardins

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Vu d'en bas

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On s'approche...

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Tant que c'est des marches en pierre, ça va... Mais attendez d'arriver aux escaliers métalliques au dessus du vide et on en reparle !

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"Les demoiselles de Sigiriya", superbes fresques d'époque

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Les jardins, vus d'à plus ou moins mi-hauteur

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Le palais était gardé par une immense statue de lion dont il ne reste aujourd'hui que les déjà imposantes pattes

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Aperçu au sommet

En attendant d'y grimper à votre tour, vous trouverez un peu plus de photos dans l'album Sigiriya (colonne de droite). Belle découverte !

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1 janvier 2016

Expérience insolite : le luxe au milieu de la jungle

Me voici de retour après plus d'un mois sans post pour la suite de mes aventures au Sri Lanka. J'espère que vous avez passé de belles fêtes et vous souhaite une excellente année 2016 !

Certains des lieux que nous avons visités se trouvant assez loin de Colombo, où habite la famille de mon amoureux, nous avons du chercher un endroit où dormir. Comme nous étions juste tous les deux et que c'était une occasion spéciale, il a réservé dans un magnifique hôtel, le Heritance Kandalama à Dambulla, un 5 ***** au milieu de la jungle qui offre une vue absolument magnifique sur les paysages alentours... Je n'avais jamais eu la chance de dormir dans un endroit comme celui-là, avec une chambre immense, un jacuzzi dans celle-ci, un service aux petits soins, un restaurant buffet délicieux, un spa où nous nous sommes offert un massage de couple... Les deux nuits que nous avons passées là-bas furent magiques !

Je vous partage quelques photos de l'hôtel et de la vue, et vous le recommande vraiment si jamais vous partez au Sri Lanka et voulez vous offrir un moment à part ! D'autant que le prix n'a rien à voir avec celui d'un hôtel de ce standard en France, même si ça reste relativement cher.

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La chambre / Le jaccuzi avec vue

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Le bar lounge de l'hôtel

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Devant l'un des restaurants / Une piscine à débordement avec vue sur le lac derrière

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Quelques vues...

Alors, ça vous a donné envie ?

 

20 novembre 2015

Kiribath (milk rice) et Onion Sambol, un petit déjeuner à la Sri Lankaise

Bon, je vous préviens tout de suite, ce n'est probablement pas le genre de petit déjeuner dont vous avez l'habitude chez vous ! Mais ne partez pas en courant tout de suite pour autant parce que :
- c'est super bon ! (si si)
- si vous n'aimez pas le salé au petit dej, c'est aussi très bien pour un repas simple et économique
- j'ai une variante sucrée à vous proposer à la fin :)

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Le Kiribath est une recette de base du petit déjeuner des foyers Sri Lankais. Elle est préparée avec du riz et du lait de coco et servie avec des accompagnements pouvant varier. Chez les parents de mon copain, j'avais goûté le Kiribath avec une préparation appelée "Seeni Sambol", un genre de condiment à base d'oignons, très épicé et plein de saveurs, délicieux mais comprenant de nombreux ingrédients. Du coup, quand j'ai refait cette recette en France, je l'ai accompagnée d'un sambol d'oignons plus basique, mais qui était ma foi très bon aussi.
Traditionnellement, tout ceci se mange à la main, en mélangeant le riz avec une plus ou moins grosse quantité de sambol. Le kiribath est très doux, le sambol extrêmement épicé, le tout forme un contraste de saveurs que j'ai personnellement beaucoup apprécié. Ceci dit, telle quelle, cette recette est pour les amateurs de piment, attention aux autres ! ;)

Le Kiribath

Pour 200 g (ou environ 1 cup) de riz, prévoir une briquette de 20 cL de lait de coco (proportions approximatives, rien n'ayant été pesé).
N'hésitez pas à doubler la recette, le tout pouvant se garder quelques jours. Ici nous avions fait environ 2 cups de riz pour 2 personnes, et ça nous a fait petit déjeuner, repas de midi + un petit reste le soir que nous avons accompagné d'autre chose.

Cuire le riz comme vous en avez l'habitude. Lorsque la cuisson est bonne (il doit être encore légèrement ferme et avoir une bonne tenue), ajouter le lait de coco et un peu de sel et bien mélanger. Laisser frémir à feu doux et à couvert jusqu'à ce que le lait de coco soit absorbé.
Verser ensuite dans un plat (j'ai choisi un moule à tarte en silicone, pour pouvoir démouler facilement) sur une épaisseur de 2/3 cm et bien tasser avec une cuillère. Laisser refroidir complètement (et éventuellement démouler). Couper en carrés, et servir tel quel ou réchauffé quelques minutes au micro-ondes ou four (moi je préfère à température ambiante, mon amoureux lui le réchauffe toujours).

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Le Sambol

- 3 moyens gros oignons ou 4/5 petits
- 1 ou 2 piments séchés, coupés en fines rondelles
- piment fort en paillettes, à ajuster selon votre goût (tenez compte du fait que le riz va adoucir le tout, je vous conseille donc d'épicer plus que ce que vous feriez normalement, ça doit être limite trop pour votre goût) (moi j'ai mis 1,5 cuillère à soupe de piment très fort ramené du SL)
- le jus d'un demi citron vert (ou jaune, plus facile à trouver ici)
- sel
- 4 c.à.s. d'huile de coco (moi j'étais en rade d'huile de coco, donc j'ai fait à l'huile d'olive)
- 1 petite c.à.s. de sucre
- optionnel : 1 cuillère à soupe de miettes de poisson séché (se trouve dans les épiceries asiatiques)

Faire chauffer l'huile dans une poêle. Quand l'huile est bien chaude, y mettre le reste des ingrédients. Bien cuire, jusqu'à ce que les oignons soient bien fondants et brunis et que toute l'eau résiduelle soit éliminée. (c'est un condiment, pas une compotée, ça ne doit pas être trop aqueux)(je l'ai personnellement fait au thermomix : j'ai haché les oignons quelques secondes vit 4/5. Ensuite, j'ai enlevé les oignons et mis l'huile à chauffer en mode Varoma, pas trop longtemps et en surveillant, pour éviter de faire cramer mon appart ^^. J'ai remis les oignons, ajouté tout le reste et cuit en mode Varoma, en sens inverse, sans couvercle, pendant 5 minutes. Puis baissé à 100°C et cuit jusqu'à ce que la texture me convienne (je ne sais plus combien de temps, essayez une dizaine de minutes et voyez où ça en est).

Servir le sambol avec le kiribath, au petit déjeuner, au déjeuner, au dîner, quand vous voulez !

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Variante sucrée

Alors celle-là, je vous préviens, je ne l'ai pas testée encore, donc je ne garantis rien. Mais quand j'ai vu la recette (dans un livre de cuisine tradi que m'a gentiment donné la maman de mon amoureux), ça m'a donné super envie !

Préparer le Kiribath normalement, mais sans le verser dans un plat après cuisson.
Préparer du Pani-Pol : Faire chauffer 100 g de sirop d'érable (normalement il faut du jaggery, confiserie obtenue à partir de sucre de palme, mais comme ça a un goût proche du beurre d'érable et qu'on le mélange dans la recette avec de l'eau, je pense que ça devrait fonctionner en le remplaçant par du sirop d'érable) dans une casserole. Lorsqu'il épaissit un peu, ajouter 100 g de noix de coco râpée, de la cannelle et une pincée de sel. Lorsque le tout épaissit, ajouter 1 c.à.c. de farine de riz et cuire doucement tout en mélangeant pendant quelques minutes de plus.
"Rincer" l'intérieur d'une tasse avec du lait de coco, puis y mettre du kiribath jusqu'aux 2/3 en gros. Faire un creux au milieu du riz avec votre doigt et remplir ce creux de pani-pol. Couvrir de riz et tasser un peu.
Démouler le tout sur une assiette pour servir.

Si vous réalisez cette variante, n'hésitez pas à me donner vos impressions !

Alors, des aventuriers du goût prêts à tester ce petit déjeuner ? Lancez-vous ! (et dites moi ce que vous en aurez pensé :) )

19 novembre 2015

Voyage au Sri Lanka 1, Pollanaruwa

Mon dernier article a été posté 5 minutes avant que j'entende les infos vendredi... Poor timing. Je ne parlerais pas du sujet ici, cela nous entoure bien assez, je dirais juste que ces derniers jours j'ai été fière de mon pays, de lire partout des messages d'amour, de vie et de solidarité plutôt que de peur et d'appel à la haine. Merci :)

Le premier endroit que j'ai visité durant mon voyage au Sri Lanka est la très belle ville ancienne de Pollanaruwa. Pollanaruwa est l'une des anciennes capitales du Sri Lanka, siège du pouvoir royal du XIe au XIIIe siècle. C'est aujourd'hui un immense site archéologique qui s'étend sur des kilomètres et vaut vraiment le coup d'oeil !
Pour nous rendre de site en site, nous étions en voiture (étant venus de Colombo en voiture, nous l'avions à disposition, donc autant en profiter). J'ai trouvé que c'était idéal. Quand mon copain m'avait dit que c'était ce que nous ferions, l'idée me déplaisait, car j'aime marcher, mais je m'inquiétais pour rien. En fait, il y a plusieurs lieux bien distincts et la voiture ne sert qu'à se rendre de l'un à l'autre afin de pouvoir tout voir sur moins d'une journée. Il y  a des parkings dans chacun d'eux, ce qui est bien pratique. Après ça, chaque site se visite en marchant, et cela représente une bonne balade au final.
Nous, nous y avons passé une grosse après midi et vu en gros l'essentiel des choses à voir (pas l'intégrale, mais c'était bien assez, à la fin je n'en pouvais plus !). Assez fatiguée, j'ai un peu survolé la partie musée car il y a énormément de choses à lire et j'avais du mal à rester concentrée (décalage horaire + vacances à 100 à l'heure oblige), mais c'était intéressant.
Pollanaruwa est une visite très chère pour les touristes, 25$, valable une journée et comprenant le musée et l'intégralité du site. La visite est en revanche quasi gratuite pour les locaux, ce qui est compréhensible car c'est un important lieu religieux et culturel pour les Sri Lankais et que la majorité d'entre eux ne pourraient jamais se permettre une somme pareille.

Pour visiter un lieu comme Pollanaruwa je conseille d'avoir : des vêtements long (discrets et non provocants, couvrant impérativement épaules et genoux) mais en tissu léger (je me suis pour une fois séparée de mon jean moulant et j'ai bien fait, je serais morte de chaud !) et des chaussures très simples à enlever (il faut se déchausser dans tous les lieux religieux, et il y en a pas mal). J'ai personnellement adoré marcher pieds nus, mais certains recommandent aussi des chaussettes, car le sol peut être brûlant.

Je vous montre ici une petite partie des photos prises ce jour là. Si vous voulez en voir plus, je mettrai prochainement le reste de la sélection dans un album.

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Qu'en pensez-vous ? J'espère vous avoir donné envie de visiter ce très bel endroit !

13 novembre 2015

Partir au Sri Lanka... et surmonter ses peurs

Revenue il y a quelques jours d'un voyage au Sri Lanka, je compte bien sûr faire quelques articles pour vous raconter cette belle découverte et partager mes tonnes de photos ! Mais j'ai eu envie de commencer par un post un peu particulier sur un sujet qui prend bien trop de place dans ma vie et m'empêche souvent d'aller de l'avant : mes peurs...

Pas aventurière pour 2 sous et multiphobique en matière d'insectes & cie (araignées, scolopendres, mille-pattes, cafards, gros scarabées... la liste est longue), j'avais un jour pris cette résolution idiote de ne jamais partir en voyage pour une des nombreuses destinations où l'on trouvait une forte présence de ces plus ou moins grosses bébêtes... Je me privais ainsi par avance de nombreuses merveilles, rationalisant cette décision par le fait qu'il me resterait déjà pas mal à faire avec l'Europe, les US et le Canada, et que de toute façon n'ayant pas beaucoup de moyens pour voyager, je serais obligée de faire des choix.
Et puis... on ne contrôle pas ce genre de choses, je suis tombée amoureuse il y a quelques mois d'un charmant Sri Lankais.
Et puis... en octobre, celui-ci devait se rendre là-bas après 3 ans sans y aller, et souhaitait que je vienne avec lui pour me présenter à sa famille et me faire découvrir le Sri Lanka.
Il y a des circonstances comme ça où on est bien obligé d'abandonner ses résolutions idiotes... J'ai donc pris une semaine de vacances afin de le rejoindre là-bas.

Mais alors que j'aurais du me réjouir de découvrir un nouveau pays, angoisser un peu à l'idée de rencontrer ses parents mais être contente en même temps, j'étais surtout extrêmement stressée à l'idée que ma phobie me gâche mon voyage.
J'avais peur de ne pas arriver à dormir, mes pensées bloquées en mode disque rayé sur ce qu'il pouvait bien avoir sur les murs de la chambre une fois celle-ci plongée dans le noir.
Je repensais à un incident qu'il m'avait raconté, où petit il s'était enfui en courant de la douche parce qu'un scolopendre était sorti par les canalisations.
J'avais peur de faire une crise de panique, j'avais peur de me rendre ridicule aux yeux de sa famille en réagissant de manière hystérique si je voyais la moindre petite créature.
Bref, j'obsédais sur ce truc totalement idiot au point d'en avoir quasi le ventre noué avant de prendre l'avion.

Et puis je suis arrivée là-bas. Et j'ai découvert un pays plein de paysages magnifiques, de vues à couper le souffle, de ciels dignes des plus beaux tableaux, j'ai fait connaissance avec une famille gentille et accueillante, je me suis régalée de plats savoureux et épicés, j'ai vécu une semaine géniale passée bien trop rapidement
ET, suprême ironie, j'ai rencontré bien moins d'araignées que dans mon appartement actuel, et n'ai à peu près rien vu qui puisse me faire peur.

Maintenant, je ne rêve plus que d'une chose : voyager. Partout. Tout voir. Régaler mes yeux de toutes les merveilles de notre monde... Et je me dis que j'étais bien bête de me limiter autant pour quelque chose d'aussi trivial.

DSCF8227Globe-trotter ^^ (© Iri W)

Là-bas, j'ai aussi eu à affronter une autre peur (oui, j'en ai beaucoup !) : ma peur du vide.
Nous sommes partis en amoureux visiter Sigiriya, un rocher haut de 370m, qui fut le site de la capitale royale du Sri Lanka au Ve siècle. Vu d'en bas, je trouvais celui-ci majestueux. A mi-hauteur, grimpant sur les marches de pierre naturelles, je commençais à apprécier la belle vue qui s'offrait à nos yeux et appréciais toujours autant la balade.
C'est alors que nous sommes arrivés au pied d'un escalier en métal en colimaçon, et que j'ai commencé à beaucoup moins apprécier... La montée était courte, elle m'a paru interminable. Cramponnée à la rambarde, j'étais quasi en larmes et extrêmement impatiente d'en avoir fini avec cette épreuve. Intense soulagement une fois cette partie terminée et l'arrivée dans une partie rocheuse à nouveau. Les jambes un peu flageolantes, j'ai pu y admirer quelques peintures médiévales particulièrement bien conservées, et me suis remise à respirer normalement. Mais nous étions encore loin du sommet ! L'étape suivante nous a amenés à une large terrasse naturelle entourée de murs, avec au centre d'énormes pattes de Lion taillées dans la roche, vestige de l'entrée de ce qui a du être un très imposant palais. Pendant que nous profitions pour quelques minutes d'une pause bien méritée, je commençais à jeter des coups d'oeil inquiets à l'escalier de métal à même la roche qui mène au sommet, me demandant si je serais capable de le gravir jusqu'en haut. Et c'est là que, mousson oblige, il s'est mis à pleuvoir. Une averse plutôt forte et accompagnée, parce que sinon c'était moins drôle, bien sûr, d'un vent à décorner les boeufs. A ce moment là, l'idée de monter au sommet ne me paraissait même plus possible. Vertige + marches glissantes + vent ? No way !!! Les minutes qui ont suivi sont un peu floues dans ma mémoire, mais je suppose qu'il a du me pousser un peu car je me suis retrouvée sur ces foutues marches, en larmes et en panique, une main crispée sur mon chapeau pour ne pas qu'il s'envole, l'autre sur la barrière, à répéter en boucle que je pouvais pas, mais dans l'impossibilité de redescendre car il était derrière moi, à essayer de dédramatiser et à me pousser à continuer.
Quand nous sommes finalement arrivés en haut, je n'étais pas au mieux de ma forme, c'est le moins que je puisse dire. Pourtant, il ne m'a fallu que quelques secondes pour tout oublier de ma panique en voyant ce qui s'offrait à mes yeux... Une vue à 360° sur des kilomètres, la beauté du ciel tourmenté, les paysages grandioses, c'était un instant magique... La pluie battante limitait malheureusement les possibilités photographiques, mais les images sont restées gravées dans ma tête.

Pour la deuxième fois en quelques jours je faisais face à cette leçon de vie : quand on affronte ses peurs, la récompense est si grande que ce qui semblait une montagne insurmontable au départ paraît ridicule après coup.
Mais j'ai beau le savoir, à chaque obstacle auquel je fais face au quotidien, j'ai bien souvent envie de faire demi tour à nouveau !
Alors merci à lui. Merci d'être là et de me pousser à dépasser mes peurs. Merci pour tous ces instants de bonheur vécus en les affrontant...

Et je ne peux que vous pousser vous aussi à aller découvrir ce superbe pays qu'est le Sri Lanka. En espérant que les articles suivants vous en convaincront !

4 septembre 2013

Assiette ensoleillée aux saveurs d'Italie

Profitons de l'été tant qu'il en est encore temps, avec cette belle assiette pleine de couleurs et de saveurs...

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Elle est composée d'une délicieuse foccacia bien moelleuse trouvée chez Lignes & Papilles, d'une idée sympa de roulés à la mozzarella, jambon cru et roquette, qui me vient de chez Lady Milonguera, et d'une salade de tomates toute bête avec juste un filet de bonne huile d'olive et un peu de basilic.

Foccacia au pesto et tomates séchées (avec ou sans thermomix)

- 500 g de farine
- 1 sachet de levure de boulanger déshydratée
- 30 cL d'eau tiède (froide si vous utilisez le thermomix)
- 1 cc de sel
- 15 g d'huile d'olive pour la pâte + 2 cs pour la garniture
- 2 cs de pesto
- 10 tomates séchées à l'huile

PETRISSAGE AVEC THERMOMIX

Mettre la levure et la moitié de l'eau dans le bol et chauffer 1 min 30 à 37°C, vitesse 2.
A l'arrêt de la minuterie, ajouter la farine, l'huile (15 g) et le sel et mélanger 3 à 5 min/bol verrouillé/mode pétrissage, en ajoutant le reste de l'eau au bout d'1 min. Au dernier moment, ajouter les tomates séchées hachées finement.
Mixer 10 sec/mode à l'envers/vitesse 2, afin de décoller la pâte du bol.

PETRISSAGE A LA MAIN OU AU ROBOT CLASSIQUE

Délayer la levure dans l’eau tiède.
Ajouter les 15g d’huile, la farine et le sel.
Pétrir au robot ou à la main pendant 5 minutes. Sortir le pâton du bol et incorporer les tomates coupées en très fines lanières, en repliant la pâte au fur et à mesure sur les morceaux.

PREPARATION DE LA FOCCACIA

Mettre la pâte en boule dans un saladier, couverte d'un torchon propre et légèrement humide, et laisser lever 10 minutes dans un endroit chaud (si il ne fait pas trop frais dans votre cuisine -24/25°C est idéal- il suffit de la mettre en haut d'un meuble).
Au bout de ce temps, la mettre sur une plaque de four huilée et l'étirer légèrement. La garder au chaud avec le torchon toujours dessus.
10 min plus tard, étaler la pâte avec délicatesse pour lui donner sa forme définitive (elle doit recouvrir la plaque).
La laisser à nouveau 20 minutes au chaud. Pendant ce temps, mélanger le pesto avec les 2 cs d'huile d'olive. Au bout de ce temps, appuyer avec le pouce un peu partout sur la pâte, assez fort pour faire des crevasses marquées et verser le mélange pesto + huile dans tous les trous.
Préchauffer le four à 200°C pendant 20 minutes de levée supplémentaire au chaud, puis enfourner 30 minutes.


Roulés mozzarella, jambon cru et roquette

- 200 g de mozzarella en bûche
- roquette
- 1 ou 2 tranches de jambon sec
- 1 à 2 cs de jus de citron et 3 à 4 cs de bonne huile d'olive
- poivre, sel

Laisser égoutter la mozzarella. Laver et essorer la roquette, la hacher finement et la saler légèrement.
Couper la mozzarella 2 fois dans la longueur.
Disposer la roquette hachée entre les tranches de mozzarella, enrouler fermement l'ensemble reconstitué dans la tranche de jambon cru, et emballer le tout dans du film alimentaire. Mettre au frigo et laisser reposer minimum 30 minutes.
Pendant ce temps, préparer la vinaigrette en mélangeant le jus de citron et l’huile avec une cc d’eau et un peu de sel et de poivre.
Découper délicatement le roulé en tranches de 2 cm environ. Les disposer dans deux assiettes et arroser de vinaigrette. Servir immédiatement.

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... Hmmmm ! Un régal !

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